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SOLEIL INFOS

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9 janvier 2014

CONTEMPLATION

Quand en politique le soi est embourbé dans des considérations purement subjectives et infondées, les réflexions, les conclusions et les décisions qui y sont relatives sont, sans nul doute, infectes et impertinentes. Ainsi, il convient de s'élever au-delà du miasme puerilisant pour percevoir les choses sous leurs vrais jours. Faire la politique, c'est donner en sacrifice ses intérêts pour l'élévation du général; c'est comprendre le monde extérieur au travers du prisme du détachement. C'est s'accorder des réserves dans nos appréciations relativement a ce que le sensoriel nous donne de voir et d'entendre.

Il est alors très important de se séparer des lourdeurs inutiles et suffocantes qui empêchent le soi de vivre la réalité des faits matériels et/ou immatériels qui s'offrent à lui.

 

 

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14 novembre 2013

RYTHMES DES SENS, CHANTS DE LA MATIÈRE

Le monde politique est un espace inextricable où se rencontrent diverses psychologies et moralités, où la dialectique de la lumière et de l'obscurantisme manifeste divers produits et sous-produits tantôt agréables, tantôt néfastes. Les diatribes et les pamphlets sont, dans ce milieu constamment brandis de manière tumultueuse. Les poings dissimilés constituent des armes concourant à l'obtention de points politiques visant une avancée notable au détriment des adversaires. Un monde où la supercherie et la machination flottent au-dessus du mât des désirs fourchus orientés dans des sens contraires. 
Dans cet univers-là, tous sont à la fois amis - de façade - et ennemis - dans l'esprit - pourvu que les intérêts des uns respectent ceux des autres; autrement, pas de rapprochement ni d'alliance. A l'image d'un lion qui cajole une biche tout en convoitant sa chair. Le politique, désirant les biens du peuple, lui fait entendre des sonnettes et voir du mirage. Guidé par ses envies, il s'engouffre dans des voies erronées, tournant en bourrique le peuple trop souvent endormi, attentiste et illusionné par des promesses fallacieuses relatives a un quelconque changement prochain. Alors qu'il espère, en vérité, tout baigne dans une mare d'espoir désespérant. 
Est-il possible de vouloir du feu sans faire l'effort d'en allumer? A quoi sert-il de vouloir prendre une douche quand on a peur de l'eau? Alors que le peuple est mis au centre des définitions de tout programme celui-ci vivote dans le marécage d'une souffrance cruciale niant son humanité. A quoi sert alors un peuple qui n'a de valeur que quand l'on a besoin de son suffrage?
    

 

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